Ce spectacle joue en hors les murs, au Théâtre National Populaire [Comment s’y rendre ?].
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[Si une table s’appelait un schling, ça servirait quand même à manger autour ?] 

Sur scène, on devine un paysage. Des feuilles mortes jonchent le sol par milliers. Voici qu’arrivent cinq personnages. En fouillant, ils découvrent toutes sortes d’objets auxquels ils vont tenter de trouver un nom, explorant de manière joyeuse et poétique cette question fondamentale : quel lien entre le nom des choses et leur réalité ? Les acteur·rices jouent sans réserve avec les mots, leurs racines et leur sens, renomment les objets et les métamorphosent, jusqu’à faire surgir tout un univers sous nos yeux.  

Muriel Imbach, passionnée par la philosophie à hauteur d’enfant, aborde ici le sujet du langage comme porte d’entrée sur le monde. Elle s’est nourrie de rencontres avec des philosophes, des sociologues, des linguistes, ainsi que des enfants et des adolescent·es. La capacité de ces dernier·ères à inventer des mots et à se les approprier est particulièrement fertile pour penser les transformations du monde. 

Ainsi naît une œuvre aussi intelligente que drôle, proche des questionnements existentiels des enfants et surprenante par les chemins à la fois fantaisistes et poétiques qu’elle emprunte. 

Texte de présentation du spectacle de Laure-Emmanuelle Pradelle 

© Sylvain Chabloz

En partenariat avec le Théâtre National Populaire